Les dérives de l’aide alimentaire

Introduction

 Si vous voulez réduire votre risque de maladie, assurez-vous d’avoir une alimentation saine.

Il y a la question de savoir s’il est juste de manger sainement (ou pas) et si ce que nous mangeons est vraiment important. Une étude récente a montré que les personnes qui mangent plus de fruits et de légumes ont une réduction significative du stress oxydatif. En effet, les fruits et les légumes contiennent des composés antioxydants qui protègent les cellules des dommages causés par les radicaux libres (qui sont produits lorsque des substances telles que l’alcool, les toxines et les infections sont traitées). Donc, si vous voulez réduire votre risque de maladie, assurez-vous d’avoir une alimentation saine.

Contexte/recherche

 Les avantages pour la santé d’un régime à faible niveau de stress ont été fréquemment discutés dans les médias, mais il existe très peu de preuves pour les étayer.

Des recherches publiées par la Harvard School of Public Health suggèrent que les personnes qui ont une alimentation riche en protéines animales, en produits laitiers et en sucre ont un risque accru de développer un certain nombre de maladies chroniques et courent un plus grand risque de décès par suite de maladies cardiovasculaires, d’accidents vasculaires cérébraux et de Diabète.

Une étude récente menée par des chercheurs du Centre de prévention des maladies cardiovasculaires (CCDP) au Japon a révélé que les personnes en bonne santé qui suivent un régime pauvre en graisses peuvent être plus sensibles au stress oxydatif, tandis que celles qui suivent un régime riche en graisses sont mieux protégées contre celui-ci. Le stress oxydatif se produit lorsque les radicaux libres s’accumulent dans les cellules et causent des dommages oxydatifs. La santé d’une personne est mesurée par son niveau de stress oxydatif, qui varie selon l’âge, le sexe, les habitudes tabagiques et d’autres facteurs liés au mode de vie.

Qu’est-ce que le stress oxydatif ?

 Je ne sais pas pour vous, mais j’ai fait pas mal de recherches ces derniers temps sur le rôle que joue le stress oxydatif dans le vieillissement. Alors que l’on sait depuis longtemps que l’inflammation chronique est un facteur de risque majeur des maladies liées à l’âge, des études récentes ont montré qu’elle est également associée au vieillissement cellulaire.

Le stress oxydatif est essentiellement ce qui se passe lorsque l’oxygène atteint vos cellules et les endommage, c’est-à-dire des dommages oxydatifs. Cela peut être dû à ce que vous mangez ou à une sorte de processus qui se produit dans votre cellule. L’effet net est que les cellules deviennent plus vulnérables aux dommages et auront donc tendance à vieillir plus rapidement (ou pas du tout).

La bonne nouvelle est que la réduction du stress oxydatif peut réduire considérablement le vieillissement cellulaire. Ce lien n’est peut-être qu’une des raisons pour lesquelles tant de personnes signalent une amélioration de leur qualité de vie (et de leur longévité) en vieillissant ; peut-être quelque chose que nous devons examiner de plus près.

Comment une alimentation biologique réduit-elle le stress oxydatif ?

 Plus les gens en savent sur la façon dont leurs aliments sont produits, plus ils seront conscients de l’impact environnemental de leur production et plus ils seront susceptibles d’acheter des aliments biologiques, ou du moins d’éviter les aliments cultivés de manière conventionnelle. Il en est de même pour la pollution. Il existe de nombreuses preuves que l’exposition à la pollution augmente le stress oxydatif et ce qui se passe lorsque les gens mangent des aliments biologiques semble le réduire. En effet, l’exposition à la pollution entraîne une augmentation des espèces réactives de l’oxygène, qui sont des molécules toxiques créées lorsque vous décomposez les aliments. Le stress oxydatif entraîne une inflammation, qui contribue à un certain nombre de maladies chroniques, notamment le cancer et les maladies cardiaques.

La Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis travaille sur une nouvelle ligne directrice pour la qualité nutritionnelle des aliments depuis 1993, mais il y a eu un long retard dans sa mise en œuvre dans la loi. Ce retard reflète non seulement le manque d’autorité de la FDA, mais également la pression de l’industrie (la Grocery Manufacturers Association) et des consommateurs (qui ne veulent pas que leurs aliments sains soient étiquetés comme « entièrement naturels »). Les nouvelles directives ont été récemment approuvées (avec quelques révisions mineures) par le bureau du commissaire de la FDA, Scott Gottlieb. Ils entrent en vigueur le 1er janvier 2018, mais seront progressivement mis en place au cours des prochaines années afin qu’ils puissent être mis en œuvre à un rythme approprié en fonction de la dynamique du marché.

Parallèlement à d’autres changements dans la qualité de l’alimentation, les directives visent à améliorer la santé publique en améliorant la sensibilisation aux aliments qui réduisent le stress oxydatif et en améliorant le degré de réglementation concernant la façon dont ces produits sont étiquetés. Cela semble être un autre exemple où les agences gouvernementales pourraient utiliser beaucoup de «blanchiment vert» – prétendre être bon pour vous mais pas réellement améliorer les choses (ou aggraver les choses).